je commence à en mettre en place de plus en plus à assembler les morceaux, j'ai bien avancé cette nuit ,j'en ai réécrit, il me manque un bout au milieu, ça se suit pas , mais j'ai écris un peu cette nuit, suis soulagée.

-         Je vais le voir, je vais le choper , l’enculé, il va voir , je vais pas le laisser respirer, je vais lui écraser la gorge , lui éclater la vessie, il pourra même plus pisser, lui tordre les couilles, il pourra plus rien remuer. Je veux qu’il crève.

 -          Anna ... Calme toi Anna...

 -          Il faut qu’il comprenne Anton, qu’il s’en prenne plein la gueule à son tour, qu’il sache ce que c’est d’être humilié comme ça.

-         Chut...

-         Je m’ennuie Anton, tout m’ennuie. Je veux faire des choses qui me ressemblent pas. Pour une fois.

    Elle tremble et il aimerait arrêter ça rien qu’en touchant ses doigts. Ses lèvres quand il les embrasse ne répondent que mollement, avec la nonchalance d’une morte. Sa langue se meut de façon presque imperceptible , avec une apathie de limace.Elle se laisse bercer par  le chant du ciel, par les rumeurs de la ville. Sa peau frémit. S’apaise. Elle s’endort. Il pleut…

           Il est midi. Anna est ivre à son réveil, les yeux qui tourbillonnent comme des toupies aveuglés par la lumière et les couleurs. Et puis ça revient. L’envie de se ronger la poitrine et le ventre, d’expulser ses organes,pour être transie de légèreté.