Je me demande des fois pourquoi je sens parfois qu'une amitié peut se créer et puis ça s'embourbe.
pourtant j'ai l'impression que les éléments sont là, mais qu'il me manque quelque chose, que je sais pas faire en sorte que ça évolue. Il y'a quelque chose qui cloche. je pense que j'arrive quand même à créer des liens , seulement ils sont toujours embryonnaire , et toujours ça manque de profondeur, l'impression de connaître personne vraiment , l'impression que personne me connait, de passer à côté de quelque chose.
Je crois aussi quelque part que j'en dis pas assez, parce que quand j'apprécie une personne je n'arrive pas à lui montrer.
quelque part on a besoin de savoir que l'autre nous apprécie pour que la relation évolue.
Je me suis demandée si c'était de la misanthropie. Mais je crois pas que ce soit de la misanthropie. pas dégoutée des gens non plus , désabusée ou quelque chose comme ça, non je pense pas.
En fait je pense qu'il manque la générosité.
C'est le truc qui fait que je suis paralysée devant quelqu'un qui pleure ou qu'il faut réconforter.ça me fait les bras ballants lourds comme quand on porte des valises.
qui fait que j'ai jamais réussi à serrer quelqu'un dans mes bras (ou à être serrée dans les bras de quelqu'un) sans me dire "mais qu'est-ce que je fous là ?"
j'ai pas cet "élan", ce truc en moi
oui la générosité...
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Re:
Re: Re:
Non seulement on peut se prendre des rateaux amicals, mais à mon avis, c'est bien pire que des rateaux amoureux :p
Enfin je vais pas étaler ma vie, mais moi j'ai perdu une amitié quand il fallait pas, et je la croise tous les jours dans les couloirs du lycée, et on s'ignore. C'est bien pire que de revoir mon copain qui m'avait plaqué. En quelques sorte l'amitié, c'ets l'amour sans les inconvénients, donc on s'attache plus (à moins du grand amour ou d'un amour passionel, mais euh là je sais pas de quoi je parle, je connais pas...). C'ets sûrement moins dense et moins intense, mais c'est plus durbale et plus stable, et donc plus rassurant. Or, on a tous besoin d'être rassurés... Et dans un "rateau amical" (mdr, notons la subtilité du vocabulaire utilisé), tout est tacite. C'est rare qu'on s'engueule un bon coup et que tout s'arrête d'un coup, comme dans les relations amoureuses... La plupart du temps, les problèmes viennent insidieusement, s'effilochent petit à petit. Ce qui laisse des regrets, de la nostalgie, et de la culpabilité...
Et pour ta générosité, je t'assure ça se travaille. J'étais complètement hermétique avant, et j'ai fini par craquer. Ensuite, j'ai eu envie de me forcer à parler, pour que ça ne recommence pas(j'ai suivi des conseils bienveillants en fait, étant donné qu'à la base j'étais réticente à me forcer comme ça), et petit à petit, la générosité vient d'elle même. Parce qu'entre avoir son jardin secret et être hermétique aux autres, il y a un fossé...
Re: Re: Re:
oui je pense pas que ce soit mauvais de "se forcer " dans al mesure ou après ça viendra plus naturellement , faut faire le pas en quelque sorte.
;)
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Pas un manque de générosité, de la pudeur simplement.
L'impossibilité de ne s'ouvrir qu'un peu, quand tant de choses en soi bouillonnent.
Douce journée. Olivier
esperanza
Je suis d'accord avec toi...
Ca me rassure d'ailleurs de te lire, je me dis que je ne suis pas vraiment toute seule... Quand je sens qu'une amitié est possible, je commence à idéaliser, et en même temps je me freine. Et je me dis que je ne vaux pas cette personne, et qu'elle ne doit pas penser à moi ausis souvent que je pense à elle, qu'elle se fiche sûrement de moi. Et quand on se confie, on attend que l'autre se confie aussi. J'ai souvent envie d'obliger les gens à s'ouvrir à moi et à devenir mon ami. Seulement on peut pas...
Mais la générosité, à mon avis, ça se travaille, non ?